La première Assemblée des Rêveurs de Bataville a rassemblé jeudi 25 février une vingtaine d’intéressés. Elus, entrepreneurs, propriétaires, habitants investis ou simples curieux, architectes, porteurs de projets et acteurs locaux se sont réunis pour partager leurs visions, projets et remarques quant au futur du site.
De récits de vie en récits de coups de foudre s’est affirmée l’envie commune de remettre en valeur ce patrimoine exceptionnel tout en imaginant un avenir ambitieux à la hauteur du lieu. « Il faudrait ramener de l’emploi surtout, raccrocher le site au canal, prendre en compte le tourisme fluvial, la population âgée, les jeunes aussi, et puis les savoirs faire du territoire, ne pas oublier le tissu associatif local… » ont rappellé les uns. « On pourrait imaginer des espaces de loisir, des lieux dédiés à la création, des espaces de rencontre, ou même de l’agriculture… » ont proposé les autres. « Les activités artistiques et culturelles peuvent être vecteurs de transversalité entre projets et de visibilité pour le lieu. » a expliqué Daria Lippi, fondatrice de la Fabrique Autonome des Acteurs. « On pourrait attirer ici des projets alternatifs, inventer les économies de demain. »
Rêves ? Futurs en construction ? « On est en pleine période de tous les possibles.» a bien fait remarquer Robert Schutz, vice-président de la CCPE et « même si le modèle n’existe pas, il faudra l’inventer. » a lancé Serge Maxant, gérant d’une activité sur le site.
Mais par où commencer ? Et si le cercle vertueux de la revitalisation de Bataville commençait petit, par l’action, pour retisser du lien, « par un grand nettoyage du site par exemple » ?